LES GRAVEURS EN TAILLE-DOUCE (1560-1646).
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tions, pour jouir, faire et disposer par led. David Bertrand ainsy comme bon luy sem­blera. Cestz donnation, cession et transport faictz pour la bonne amityé qu'ilz ont et portent aud. David Bertrand, leur filz, et que tel est leur plaisir de ainsy le faire et non aultrement, et oultre, pour les nourritures et entretenement d'habitz et logement que leurd, filz leur a quiz et livrez long temps y a, faict et fera journellement. ....
Faict et passé en la maison desd. Ber­trand et sa femme, le jeudi avant midi, 12e jour de juillet, l'an 1618. Et a led. Thaurin Bertrand declaré ne pouvoir signer à cause de la débilité et caducité de sa veue, et lad. Marchant a declaré ne scavoir escripre ne signer, et quand aud. Bertrand filz a signé la minutte des presentes avecq lesd, notaires soubzsignez, demeurée vers et en la possession de de Peiras, l'ung d'iceulx. Signé : De la Croix et de Peiras.
Insinué au Châtelet de Paris le 17 juil­let 1618.v ■— (Arch, nat., Y 159, fol. 261 v".)
Suzanne Puthois, fille dud. deffunct et d'elle, de laquelle elle est tutrice, à ce presente, de son voulloir et consentement, d'autre part. Lesquelles parties, de leurs bons grez et bonnes volontez, sans aulcune contraincte, si comme ilz disoyent, en la presence, scavoir : de la part dud. Darman, de André Fournier, maître d'hostel du sr Dubuisson, Conseiller d'estat, et Jacques de Vachon, srde la Pois-raudière, secretaire de la Chambre du Roy, beau-frère, Denis de Bonnaire, m" orfebvre, Aubin Guyart, m0 affineur et départeur d'or et d'argent à Paris, amys dud. Darman; et de la part de lad. Suzanne, de honorables hommes, François Moreau, m" taillandier, bourgeois de Paris, Michelle Puthois, sa femme, Jehanne Puthois, sœurs pareilles, Simon Puthois, m" masson à Paris, oncle el subrogé tuteur, Pierre Guyot, tailleur de pierre, oncle maternel, Mathurin de Veynes, miroittier et layeltier de la Chambre du Boy, cousin, recognurent et confessèrent avoir faict, feirent et font entre elles et l'une d'elles avecq l'autre, de bonne foy, les traicté, accords', dons, douaire, promesses et conventions qui ensuivent, c'est assca­voir : lad. veufve avoir promis de bailler et donner lad. Suzanne Puthois, sa fille, par nom et loy de mariage aud. Darman, qui icelle a promis prendre à sa femme et espouze, et icellui mariage faire et solem­niser en face de nostre mère Saincte. Eglise le plus tost que bonnement faire se pourra, qu'il sera advisé et deliberé entre eulz, leurs parens et amys, sy Dieu et nostre dicte mère Saincte Eglise y consentent; seront iceulx futurs mariez ungs et commungs en leurs biens meubles et conquestz immeubles, selon les uz et coustume de la ville, prevosté et vi­compte de Paris ; à laquelle future espouze lad. Claude Guyot, sa mère et tutrice', et led. Simon Puthois, subrogé, ont dict et declaré lui appartenir de son propre par la succes-
590. — Jean D arm an, maître graveur.
Contrat de mariage de Jean Darman , maître graveur, et de Suzanne Porthois. - 9 octobre 1619.
Par devant Nicolas Saulnier et Jehan Charles, notaires soubzsignez, furent pre­sens Jehan Darman maître graveur, de­meurant à Paris, rue des Arcis, parroisse Saint-Mederic, natif de Clermont en Au­vergne, aagé de vingt cinq ans passez, pour lui et en son nom, d'une part, honorable femme Claude Guyot, veufve de feu Mathurin Puthois, vivant memasson à Paris, demeurant rue. S' Victor, parroisse Saint-Nicollas-du-Chardonneret, stipullante en ceste partye pour